BTSA/BTS

Brevet de technicien supérieur agricole​ (BTSA)

Le BTSA, diplôme de niveau 5, relève du ministère de l’Agriculture. L’entrée en BTSA est possible après un Bac et la formation dure 2 ans.

Le BTSA prépare à la responsabilité d'une exploitation ou d'une entreprise agricole, para-agricole ou à exercer une fonction de technicien supérieur salarié mais la poursuite d’études est possible.

Brevet de technicien supérieur (BTS)

Le  BTS, diplôme de niveau 5, relève du ministère de l’Education nationale. L’entrée en BTS est possible après un Bac et la formation dure 2 ans.

Le BTS prépare à exercer une fonction de technicien supérieur salarié mais la poursuite d’études est possible.

 

Témoignages

Ariane Branger, coordinatrice au LEGTA Nîmes-Rodilhan du BTSA viticulture-œnologie

Le ministère de l’Agriculture a lancé un grand chantier de réforme des BTSA (brevets de technicien supérieur agricole) qui s’étendra sur 4 à 5 ans. Ariane Branger, coordinatrice du BTSA Viticulture-Œnologie au LEGTA Nîmes-Rodilhan, nous détaille les enjeux de cette réforme et les grands changements qu’elle induit.

« Le premier objectif de cette réforme est de rénover le référentiel du diplôme, c’est-à-dire d’en “ toiletter ” le contenu pour qu’il s’adapte à l’évolution des métiers et qu’il intègre mieux les politiques publiques en matière de transition agroécologique, d’enjeux environnementaux… Cela n’avait pas été fait depuis plus de dix ans. Ces nouveaux référentiels sont désormais construits autour de blocs de compétences. Cela ouvre la possibilité de mettre en place des formations sur mesure. Autre grande nouveauté pédagogique : la mise en place d’une évaluation capacitaire. Désormais, on n’évaluera plus la maîtrise d’une discipline, mais l’atteinte d’une capacité qui, elle, mobilise plusieurs disciplines. Par exemple, dans le cadre du BTSA viticulture-œnologie, la capacité “ mettre en œuvre des travaux de l’élaboration du vin ” mobilisera aussi bien l’œnologie, que du machinisme ou de la physique-chimie. C’est une autre façon de fonctionner, mais qui fait sens pour les étudiants. En revanche, cela demande un grand travail pour les équipes pédagogiques qui doivent composer des unités d’enseignement transdisciplinaires. Enfin, l’autre grand pilier de la réforme est de mieux intégrer le diplôme du BTSA dans l’enseignement supérieur français, mais aussi européen, en délivrant des crédits ECTS (120 au total). Car il faut rappeler que le BTSA est une spécificité française et qu’il est nécessaire de lui donner de la lisibilité au niveau européen. Cela permettra également de favoriser la mobilité européenne des apprenants, notamment dans le cadre Erasmus. Dans ce but, les établissements volontaires pourront mettre en place, pour une durée de cinq ans, un BTSA semestrialisé. Dans ce cas, l’organisation des enseignements se fera par semestre et leur évaluation par le biais de contrôles en cours de formation. L’intérêt de la semestrialisation est de faire monter en compétences l’étudiant tout au long des deux ans de BTSA et de donner plus de sens à l’enseignement. »