- Environnement

Un service civique écologique est né !

Un service civique écologique est né !

Afin de répondre au besoin des jeunes de s’engager dans des missions écologiques, le Gouvernement a annoncé la création du service civique écologique. Sur le même principe que le service civique classique, les jeunes de 16 à 25 ans pourront s’engager au sein d’associations, collectivités ou entreprises oeuvrant pour l’écologie.

90 % des jeunes se disent préoccupés par le changement climatique dont 51 % considèrent ce sujet comme première source d’inquiétude, d’après une étude de l’Ifop en 2022. Dans ce contexte, l’État souhaite offrir aux jeunes des opportunités d’engagement en phase avec cet enjeu prioritaire. Pour y répondre, le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé la création du service civique écologique, en partenariat avec l’Ademe et l’association Unis-Cité. « Le service civique écologique a pour objectif de proposer d’ici 2027 à 50 000 jeunes de s’engager concrètement en faveur des différentes dimensions de la transition écologique auprès d’associations, de collectivités, d’opérateurs publics ou entreprises publiques », déclare le Gouvernement dans un communiqué. Comme pour le service civique classique, ces missions indemnisées s’adressent aux jeunes de 16 à 25 ans et dureront de six mois à un an. Le 8 avril 2024, le ministre Christophe Béchu et la ministre déléguée Sarah El Haïry ont réuni, le temps d’une table ronde, les parties prenantes du futur service civique écologique. Étaient présents : l’Agence du service civique, l’association LPO, Enedis, une collectivité (président d’Eco Maires), un jeune en service civique et le Medef. Cet événement lance officiellement la dynamique autour de la coconstruction de ce programme novateur et attendu par la jeunesse française.

1 000 ambassadeurs déployés en 2024

Au-delà des premières annonces sur le contour du dispositif, la table ronde a été l’occasion de lancer des groupes de travail avec les partenaires du service civique écologique, dans plusieurs objectifs. Dans un premier temps, ces groupes étudieront les besoins et les envies des jeunes en matière d’engagement pour l’écologie. Ensuite, ils identifieront de nouvelles structures d’accueil et de nouvelles missions afin de cibler des actions dans des champs encore inexplorés ou sous-exploités. Enfin, ils élaboreront un socle de connaissances et de compétences communes aux volontaires en service civique écologique, qui pourra notamment aboutir à l’obtention d’un brevet (PSC1) de l’engagement écologique. Cette année, 1 000 ambassadeurs du service civique écologique seront formés et déployés à travers le pays pour sensibiliser d’autres jeunes, notamment dans des quartiers prioritaires et en zones rurales, sur l’importance de s’engager en faveur du climat à travers le service civique écologique. La première cohorte de 100 jeunes sera lancée dès le mois de juin, avec une montée en puissance prévue tout au long de l’année. Avec 1 000 jeunes ambassadeurs, ce sont potentiellement 100 000 jeunes qui pourront être touchés pour rejoindre cette initiative d’engagement écologique. Les premiers contrats seront diffusés en septembre 2024.
Le service civique écologique est un dispositif d’engagement et non d’insertion dans l’emploi. Toutefois, dans l’optique d’orienter les jeunes passés par ce dispositif vers les emplois verts s’ils le souhaitent, le Gouvernement, en collaboration avec le Medef, s’engage à proposer à chaque jeune issu du service civique écologique une offre d’emploi ou de stage dans les secteurs de la transition écologique. Terra Academia s’engage également pour construire ce tremplin vers l’emploi dans les territoires.

Amélie Di Bella, Tribune Verte n° 3040
Source : Communiqué de presse du gouvernement français