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Normandie Équine Vallée : Vers un campus international du cheval

Normandie Équine Vallée : Vers un campus international du cheval

Le campus international du cheval de Goustranville accueillera dès 2025 l’ensemble des étudiants en spécialité équine de l’École nationale vétérinaire d’Alfort, soit une centaine d’étudiants par année.

La première pierre du campus international du cheval de Goustranville a été posée le 10 octobre 2022. Les travaux se termineront en 2025. Une fois sorti de terre, le site accueillera l’ensemble des étudiants en spécialité équine de l’École nationale vétérinaire d’Alfort, soit une centaine d’étudiants par année. Ils se formeront sur le site de Goustranville, au coeur du pays d’Auge, suite à la décision de l’École nationale vétérinaire d’Alfort de transférer les activités d’enseignement et de recherche en santé équine sur le site de Goustranville. Pour cela, le nouveau Campus international du cheval de Goustranville comprendra un hôpital vétérinaire dédié à l’équin (8 boxes de soins intensifs, 1 boxe neurologique, 26 boxes d’hospitalisation, 5 boxes d’isolement) ; un amphithéâtre connecté permettant des enseignements à distance ; une salle de travaux pratiques ; une résidence étudiante comprenant 41 studios et 10 chambres doubles, soit une capacité d’accueil de 60 personnes ; un espace vie « entrepreneuriat » incluant des espaces de coworking, des surfaces d’exposition, un foyer de restauration, une salle de sport.

Enseignement & recherche

À terme, le site accueillera plus de 250 personnes (chercheurs, étudiants, cliniciens, professionnels de la filière équine…) contre une cinquantaine actuellement. L’ouverture de l’hôpital et des logements étudiants est prévue pour le dernier trimestre 2024. Avec ces nouveaux bâtiments et acteurs, le campus de Goustranville va prendre une dimension supplémentaire. Ce site héberge déjà l’unité « physiopathologie et épidémiologie des maladies équines » (PhEED) du laboratoire de santé animale de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), le Centre d’Imagerie et de Recherche sur les Affections Locomotrices Équines (Cirale) de l’École nationale vétérinaire d’Alfort et le laboratoire dédié à la lutte contre le dopage animal de la fédération nationale des Courses hippiques. « Nous voulons faire de Normandie Équine Vallée, le Campus mondial au service de la santé et de la recherche équine », a déclaré Hervé Morin, président de la région Normandie. Il ajoute : « Plus globalement, nous voulons faire de la Normandie un territoire d’excellence en matière de santé, de performance et de bien-être du cheval. Nous voulons mettre en valeur le patrimoine équin normand dans toutes ses composantes, en donnant un nouvel élan aux sites des Haras nationaux, en valorisant les races patrimoniales et en soutenant les éleveurs. Nous voulons aussi miser sur le cheval en tant que facteur d’attractivité touristique et de rayonnement de la Normandie à l’international, notamment à travers ses événements équestres. Je souhaite aussi faire de la Normandie la première destination touristique «cheval» et faire bénéficier tous les Normands de cette filière d’exception, en ouvrant à tous la pratique des sports équestres, en structurant un réseau d’hippodromes dynamique. »

Le coût des travaux du futur campus international de Goustranville s’élève à 42 millions d’euros. Ils sont financés par la région Normandie pour 37,7 millions, le fonds Éperon pour 2,4 millions, le département du Calvados pour 1,65 million et l’Ademe pour 0,3 million d’euros.

À noter que ce projet revêt également une forte dimension environnementale. Afin d’améliorer la performance énergétique des bâtiments, les logements étudiants seront réalisés en bois paille et répondront à la norme E3C2, la chaufferie bois sera entièrement rénovée et le réseau de chauffage développé afin de desservir l’ensemble des bâtiments sur une production bio sourcée.