- Forêt

Ingénieur forestier F/H

Ingénieur forestier F/H

On compte sur l'Ingénieur forestier pour...

  • Conduire des études ou des projets scientifiques et technico-économiques
  • Élaborer des plans de gestion
  • Décider des coupes et des plantations pour le reboisement
  • Suivre les chantiers
  • Mettre en oeuvre des appels d’offres
  • Rédiger des documents de gestion
  • Coordonner son équipe
  • Contribuer à la prospection

Son profil

  • Aptitudes relationnelles
  • Capacité à travailler en équipe
  • Compétences managériales
  • Maitrise des systèmes d'information géographique SIG
  • Bonnes connaissances dans le domaine de la gestion des milieux naturels
  • Maîtrise de la gestion forestière (pédagogie, botanique, sylviculture...)
  • Connaissances de la réglementation forestière, des chartes de qualité
  • Organisé

Les formations possibles

  • I ngénieur agri/agro à dominante forestière : AgroParisTech (dont FIF-Engref), ESB, Enstib.
  • Master à dominante forestière comme le master forêts et agrosystèmes, ou forêts et mobilisation des bois.
  • Mastère spécialisé forêt, nature et société - management international

Où exercer ?

Dans une coopérative forestière, dans un bureau d’études, dans un parc naturel, dans une entreprise de travaux forestiers, à l’Office nationale des forêts, dans une direction du ministère de l’Agriculture.

Quelle rémunération ?

À partir de 20 K€ pour les débutants, la rémunération peut dépasser les 30 K€ pour les profils les plus expérimentés.

Les perspectives d'évolution

Créer son propre bureau d’études ou son cabinet d’expertise.

Découvrez notre fiche métier d'Ingénieur forestier sur www.agrorientation.com

Témoignages

Paul Laussucq, conseiller forestier à la CA40 : Il accompagne les propriétaires forestiers

À 32 ans, après une dizaine d’années en tant que joueur de rugby professionnel, Paul Laussucq a repris ses études. Il a passé un BTSA gestion forestière au CFPPA de Bazas (Gironde), puis une licence professionnelle métiers du bois à l’université de Pau et des pays de l’Adour (Pyrénées-Atlantiques). Il a ensuite travaillé pendant quatre ans au Centre régional de la propriété forestière (CRPF) de Bordeaux où il était en charge de regrouper les petites propriétés forestières du secteur sud de l’Adour (Landes). « C’est une zone morcelée avec des propriétés de 2 hectares en moyenne. Le but était de regrouper ces parcelles pour faire des mutualisations de chantiers », se souvient-il. En 2016, il a été embauché comme conseiller forestier par la chambre d’agriculture des Landes. Il accompagne ainsi les propriétaires forestiers de différentes manières. Il est notamment en charge d’animer le groupement de productivité forestière (GPF) Sud Adour. « C’est une association de propriétaires auprès desquels je fais de la vulgarisation forestière. On travaille sur différentes thématiques pour qu’ils se forment », indique-t-il. Tous les deux ans, il coanime également des formations à la gestion forestière (cycles Fogefor) avec un ingénieur du CRPF. Diverses autres missions lui sont confiées. Il est ainsi correspondant observateur du département de la santé des forêts de la Draaf1 Aquitaine. « Je suis les problèmes sanitaires qui touchent la forêt », explique-til. Il surveille notamment la présence de la chenille processionnaire et du nématode du pin. Au quotidien, il apprécie la diversité de ses missions et le côté relationnel de son métier. Il va régulièrement sur le terrain à la rencontre des propriétaires forestiers. « Il faut avoir un bon contact avec les gens, être capable de donner une dynamique et aussi être organisé », estime-t-il.
(1) Direction régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt.

Chambre d’agriculture des Landes : Une forêt landaise suivie par des conseillers forestiers

Dans les Landes, 60 % du territoire sont occupés par des forêts, dont une grande partie est cultivée en pin maritime pour fournir des débouchés dans la construction, l’industrie ou l’énergie. Au sein de la chambre d’agriculture des Landes (CA40), qui emploie plus d’une soixantaine de salariés, quatre personnes travaillent à temps complet en tant que conseiller forestier. Avec des conseillers du CRPF, ils se répartissent de manière complémentaire les missions et le territoire. « Nos conseillers réalisent des actions d’animation, de conseil individuel ou collectif, voire des formations de propriétaires forestiers. […] Ils accompagnent les propriétaires sur la gestion des risques au sens large (feux, problématiques sanitaires et climatiques…), décrit Éric Lafuente, directeur général de la CA40. Ces dernières années, ils ont été occupés par la reconstitution du potentiel forestier. 220 000 hectares de plantations avaient été mis à terre par la tempête Klaus de 2009 et les attaques de scolytes [insectes xylophages]. L’objectif était de remettre en mouvement tous les propriétaires sinistrés pour qu’ils nettoient et reboisent. En dix ans et grâce à une mobilisation de tous, nous avons relevé cet immense défi. Il y a eu notamment tout un travail autour des petites propriétés, celles qui étaient les moins impliquées, pour les associer à cette dynamique. Il y a eu beaucoup d’animations réalisées par les conseillers forestiers sur des territoires ciblés. » À ces postes, la CA40 recherche des profils spécialisés, avec un BTSA, une licence professionnelle, voire un diplôme d’ingénieur forestier. « Ils doivent avoir des connaissances et compétences forestières : sur la valorisation des essences, la gestion des propriétés forestières… Nos forêts d’exploitation ont une valeur patrimoniale mais aussi économique », rappelle-t-il. En moyenne et selon les marchés, une exploitation landaise avec du pin maritime est cultivée entre 35 et 55 ans.