- Agroalimentaire

Chef d'atelier en agroalimentaire F/H

Chef d'atelier en agroalimentaire F/H

On compte sur le Chef d'atelier en agroalimentaire pour...

  • Assurer la production de l’atelier dans les conditions de courts délais
  • Gérer les stocks
  • Organiser le travail de l’unité en suivant le planning de production
  • Veiller au respect des process d’hygiène de la qualité, de la sécurité et d’environnement
  • Impulser une dynamique d’équipe et développer la motivation
  • Piloter la formation et l’évaluation des collaborateurs
  • Surveiller les indicateurs de performance
  • Assurer la maintenance de premier niveau des équipements
  • Proposer les améliorations et actions correctives
  • Assurer le reporting au responsable de production et à l’ordonnancement

Son profil

  • Connaissances techniques en lien avec le produit
  • Autonomie, sens des responsabilités
  • Savoir gérer les priorités
  • Aisance relationnelle
  • Capacité à manager et fédérer une équipe
  • Pédagigue
  • Capacité d'analyse des contraintes techniques
  • Capacité à résoudre des problèmes techniques et organisationnels

Les formations possibles

  • BTSA qualité, alimentation, innovation et maîtrise sanitaire, option aliments et processus technologiques et option produits laitiers.
  • BUT génie biologique, parcours sciences de l’aliment et biotechnologie.
  • Formations qualifiantes : CQP responsable d’équipe de production, CS transformation laitière ou de produits carnés…

Où exercer ?

Dans un atelier de préparation, fabrication, conditionnement d’une industrie agroalimentaire, dans l’atelier de transformation d’une exploitation agricole.

Quelle rémunération ?

À partir de 20 K€, la rémunération peut dépasser les 30 K€ pour les profils les plus expérimentés et les postes à plus grandes responsabilités.

Les perpsectives d'évolution

Vers un poste de responsable de production.

Pour en savoir plus sur le métier de Chef d'atelier en agroalimentaire

Témoignages

Entreprise Stemmelen : 12 000 T de charcuteries produites par an

Créée à Rillieux-la-Pape en 1964 par René Stemmelen, le père de l’actuel dirigeant Éric Stemmelen, l’entreprise s’est fortement développée avec la grande distribution en se spécialisant, à partir de 1990, dans les produits à marque de distributeurs pour atteindre sa taille actuelle et en faire 75 % de son volume. Actuellement implantée aux Échets, près de Lyon, elle compte plus de 180 salariés. Elle produit des charcuteries salaisons, c’est-à-dire des aides culinaires, telles que les lardons et les allumettes, les saucisses, les pâtes fines et également la charcuterie tranchée, comme la rosette, le bacon, la mortadelle, etc. L’entreprise possède un site de fabrication d’où sortent plus de 12 000 tonnes de charcuteries chaque année, dont 80 % de la matière première est certifiée viande de porc français.

Responsable de conditionnement : « Les journées sont très variées et rythmées »

Manon Favier-Brolly occupe le poste de responsable de conditionnement au sein de la société Stemmelen. Après un Bac scientifique et un BTS production animale obtenu à Cibeins (01), elle s’inscrit à l’école d’ingénieurs agronomes Isara-Lyon, en alternance. Elle travaille alors trois ans chez LDC, 1er groupe volailler français, dans un abattoir de volailles label Rouge et AB où elle occupe le poste d’animatrice qualité de la partie amont. « Ce travail consiste à faire le lien entre les 220 éleveurs et l’abattoir », explique Manon Favier-Brolly. Son diplôme en poche, elle effectue une petite mission chez Blédina avant d’occuper son poste actuel chez Stemmelen. « J’ai choisi ce poste de responsable de conditionnement en raison de l’expérience que j’ai acquise durant mon alternance, raconte Manon Favier-Brolly. J’ai exercé une fonction qui liait l’agriculture à l’agroalimentaire, un secteur qui m’a beaucoup plu. Plus spécialisée dans la production animale, je souhaitais continuer dans la filière et donc approfondir mes connaissances dans la partie agroalimentaire. » De plus, la responsable de conditionnement était attirée par le management : « J’avais la volonté d’affiner cette compétence et je me suis rendu compte que la gestion d’un atelier de production est très enrichissante. » À 27 ans, si Manon Favier-Brolly devait définir son travail, elle dirait avant tout qu’il est très varié. « Il faut tout d’abord gérer la production, le personnel ainsi que les stocks. Au quotidien, les tâches principales consistent à planifier la journée, c’est-à-dire qu’en fonction des commandes, des stocks de produits et du personnel, il faut organiser un planning sur les sept lignes de production de l’atelier. Par ailleurs, je manage mon équipe qui fluctue entre trente-deux et quarante-sept personnes, tout en réalisant une maintenance de premier niveau qui comprend le changement des films, des plaques et l’entretien des machines », détaille la responsable conditionnement. De plus, elle doit s’adapter tous les jours aux imprévus et aux petits soucis de la production ou du personnel. L’entreprise Stemmelen possède trois ateliers de conditionnement. Manon s’occupe du conditionnement 1. « Dans cet atelier, un grand nombre de produits divers, comme des saucisses de Strasbourg, de Francfort, des côtes, des saucisses de viande ou de la choucroute peuvent être travaillés sur les sept lignes, toutes différentes », explique Manon Favier-Brolly. La jeune femme se réjouit des nombreux avantages de son métier : « Il n’y a pas de routine, les journées sont intenses, très variées et rythmées. De plus, la partie management est réellement enrichissante. » Seule ombre au tableau, le travail saisonnier avec de fortes périodes d’activités de septembre à mars, et de ce fait, un fort taux de personnel intérimaire à former. Dans les années à venir, Manon Favier-Brolly souhaiterait trouver des missions intéressantes qui continueront à la stimuler. Elle aimerait également contribuer à l’évolution de ces métiers et du savoir-faire français. « Je souhaiterais par-dessus tout continuer à travailler entre agriculture et agroalimentaire pour approfondir mes connaissances sur des filières complètes », reconnaît la responsable de conditionnement.